La brillance des meubles ou des sols est donnée par des matériaux de finition spéciaux qui, appliqués correctement, donnent à l'objet un éclat unique. Cependant, certaines essences de bois ont une brillance même si elles ne sont pas recouvertes de vernis ou de peintures brillants. Il s'agit de la brillance naturelle qui dépend de la structure et de la manière dont le bois a été coupé et poncé/peint. La brillance peut être uniforme ou intermittente, formant des eaux. Elle peut aussi avoir un aspect soyeux avec des irisations argentées ou dorées. Les raisons de cette brillance naturelle et les essences connues pour avoir cette caractéristique sont expliquées ci-dessous.
Pourquoi certaines espèces ont un éclat naturel
La lumière apparaît sur les surfaces qui ont la capacité de la réfléchir. C'est ainsi qu'elle apparaît sur le bois. Même s'il s'agit d'une essence à la brillance naturelle, nous ne la verrons que si la surface peut réfléchir la lumière. La structure du bois, les incrustations et la façon dont il a été coupé et lissé jouent un rôle important dans la réflexion de la lumière.
Les éléments structurels qui donnent un éclat naturel sont rayons médullaires, communément appelé et miroirs. Ils sont constitués de cellules ligneuses qui relient l'écorce de l'arbre à sa moelle ou à l'un des cernes annuels. Parfois, pour les distinguer de celles qui traversent le bois jusqu'au centre, celles qui s'arrêtent à un cerne sont appelées rayons. Les cellules ligneuses qui forment les rayons médullaires peuvent être disposées en une seule rangée, formant un mince cordon invisible à l'œil nu, ou en plusieurs rangées, auquel cas elles deviennent visibles. C'est pourquoi certaines essences ont un éclat naturel et d'autres non, car les rayons médullaires sont une caractéristique de toutes les essences de bois. Les cellules qui forment le rayon médullaire sont très compactes, la surface qui en résulte est dense et la couleur légèrement différente de celle du bois environnant.
En coupe transversale du tronc, les rayons médullaires apparaissent comme des lignes reliant l'écorce à la moelle. En revanche, en coupe radiale, ils ressemblent à des bandes de longueurs et de largeurs différentes. Plus elles sont larges, mieux elles réfléchissent la lumière. C'est pourquoi l'éclat naturel du bois est le plus visible dans les coupes radiales. En coupe tangentielle, les rayons médullaires se présentent comme des lignes longitudinales droites qui peuvent être plus ou moins longues, uniformes ou avec des zones plus épaisses.
La largeur des rayons médullaires peut parfois induire en erreur. Il existe des espèces (carpen) qui semblent avoir de larges rayons mais pas d'éclat. Il s'agit de ce que l'on appelle les rayons médullaires mats qui sont constitués de plusieurs rayons très étroits reliés entre eux. Ils ne forment pas une surface continue et ne réfléchissent donc pas correctement la lumière pour former l'éclat naturel.
Les poutres médullaires ne donnent pas seulement au bois sa brillance, mais aussi sa capacité à se fendre facilement. Le bois dont les poutres médullaires sont larges et longues se fend très facilement.
Découpage, polissage la surface et la finesse des fibres influencent la perception de la brillance naturelle
Les rayons médullaires, plus larges en section radiale, sont à l'origine de l'éclat naturel prononcé lorsque le bois est coupé radialement. La coupe tangentielle suit, et lors de la coupe transversale, l'éclat disparaît presque, même si l'essence possède de grands et nombreux rayons médullaires. Lors de la coupe transversale, nous avons également affaire à de nombreuses extrémités de fibres qui rendent la surface très poreuse et ne reflètent pas la lumière.
Ce sont également les extrémités des fibres qui donnent de la rugosité aux surfaces avec un autre type de coupe. Cette rugosité ne permet pas à la lumière de se réfléchir et malgré la présence de rayons médullaires, le bois n'aura pas une brillance agréable. C'est pourquoi il doit être poncé ou poli. La brillance naturelle est mieux mise en valeur lorsque le bois est raboté avec un bord très tranchant. On parle parfois de geluit pour cette opération. Le renne coupe précisément les fibres en les laissant lisses tout en redressant la surface. Celle-ci reste beaucoup plus lisse que le ponçage, même très fin, et reflète beaucoup mieux la lumière. Le ponçage fin n'a pas la capacité de redresser la surface et la fine poussière qui en résulte peut affecter la façon dont la lumière est reflétée.
La finesse de la fibre est également importante. Toutes les espèces n'ont pas une fibre fine et même s'il y a des rayons médullaires, une fibre grossière peut réduire la brillance de la surface. C'est le cas chêne. Malgré les rayons médullaires très visibles, la surface est moins brillante que celle de la cerise ou cheveuxdont les rayons sont beaucoup moins visibles. Si la douceur de la fibre s'accompagne d'un aspect veiné, la brillance de la surface sera beaucoup plus spectaculaire. Paltinul peuvent donner un tel effet, très bien mis en valeur par de l'huile ou un vernis très transparent.
Espèces à l'éclat naturel
Le palint est en fait l'exemple le plus connu d'une espèce indigène au lustre naturel. Il présente un éclat soyeux et satiné, tout comme la sycomore, ulmul ou des cheveux. Le mastic a un léger reflet argenté, et acacia présente parfois des irisations dorées. Surfaces en chêne bien lissées, fag et le charme ont un lustre agréable, beaucoup moins prononcé que ne le laisserait supposer la largeur des rayons médullaires. Au lieu de cela salon de théLa fibre fine de l'arbre, avec des rayons médullaires étroits, lui confère souvent une brillance agréable. Épicéamalgré ses rayons médullaires très étroits, présente encore une légère brillance naturelle qui la distingue de la brad, qui n'a aucune brillance. Il s'agit également d'un comment différencier le bois des deux espècespar ailleurs très similaires.
Les espèces exotiques ont souvent un lustre naturel. Abanosulles différents types de mahon, palissandre (bois de rose) sont connus pour leur grande brillance naturelle. Le fait que le bois soit très dense y contribue également. Dans certains cas, cependant, la présence de gommes et de sels entraîne une diminution de l'éclat naturel.
Quels problèmes les rayons médullaires peuvent-ils causer lors de la finition ?
Que le bois ait ou non une brillance naturelle, il est possible de lui conserver un aspect plus ou moins brillant à l'aide de matériaux de finition. Vernis, huile, cire permettent d'apporter du brillant aux surfaces tout en mettant en valeur le veinage naturel du bois. Plus les matériaux sont transparents, plus l'effet est agréable. Dans le cas de la cire, un polissage est nécessaire pour lui donner un éclat soyeux. La cire tient beaucoup mieux sur une surface vernie ou au moins poncée que directement sur le bois. Le vernis/la brillance a la capacité de rendre la surface beaucoup plus droite et plus uniforme après le séchage.
Cependant, les rayons médullaires peuvent poser des problèmes si l'on veut teindre le bois. Leur surface très dense signifie que l'absorption dans cette zone est très faible et qu'ils ne se colorent pas. L'effet est très visible lorsqu'il s'agit de teindre du chêne. Dans ce cas, la coloration par essuyage ou par teinture ne donnera pas de très bons résultats. Le bois est beaucoup plus uniformément teinté par pulvérisation, manuelle ou mécanique. Il est recommandé d'utiliser des teintures à séchage très rapide ou des solutions de teinture à base de pigments.
En raison de la réduction de l'absorption, dans les zones où le rayon médullaire est large (dans le bois coupé radialement), des problèmes d'absorption de l'eau peuvent survenir. l'adhérence du vernis sur le bois. Dans ce cas, il est recommandé de ne pas poncer le bois avec un papier très fin (120, max. 150) avant d'appliquer la couche d'apprêt.
J'espère que ces informations vous seront utiles. Comme d'habitude, les ajouts sont les bienvenus. Et si vous avez des questions ou des interrogations, n'hésitez pas à les laisser dans l'espace ci-dessous. Je ne manquerai pas de vous répondre.
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